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samedi 2 juillet 2011

Keypers



Voici mon lapin Keypers que j'ai eu quand j'étais petite pour Noël ; j'étais ravie de l'avoir même si je n'en ai pas fait grand chose par la suite (je cachais quelques bijoux en plastique à l'intérieur). Avec le temps, il a jauni hélas... Je le trouve toujours aussi joli et il reste mon préféré de la marque.

Ces autres Keypers ont été trouvés aux puces. L'ours est particulièrement bien conservé.Vous pouvez admirer la permanente du cygne (ou canard), faite par mes soins !



J'aime vraiment beaucoup les jouets des années 80 et 90, non seulement parce que ce sont ceux qui me faisaient rêver quand j'étais petite, mais aussi parce qu'ils avaient un côté très mignon (enfin je parle des jouets pour filles) : ils étaient roses, bleu ciel ou mauves, représentaient des personnages ou des animaux au design tout doux et finalement transmettaient une ambiance très rassurante et positive. Que ce soient dans l'univers des Petit Poney, des Bisounours, des poupées Boucleline, ou des Petits Malins, tous les personnages représentés vivaient dans un monde idyllique rempli d'amour et de joie de vivre et très enfantin. Même les poupées Barbie, pourtant toujours aussi fashion, avaient un côté mignon (Skipper avait de grands yeux de type manga) et Barbie vivait dans sa jolie maison rose et portait des robes froufroutantes à manches ballon.

Aujourd'hui, on ne crée plus de jouets pour petites filles qui transmettent ces valeurs (je ne tiens pas compte des nouvelles versions des Petit Poney ou des poupées Charlotte aux Fraises qui ne font que reprendre le concept original). Quand je vois des poupées comme les Monster High, je me rends compte que j'appartiens à un monde révolu. Ces poupées m'auraient plu quand j'avais 12 ans, mais, il faut être réaliste : à 12 ans plus personne ne joue à la poupée. Et, en même temps, j'ai du mal à concevoir qu'à 8 ans on aime les vampires et loups-garous fashion qui vont dans un lycée américain. Bref, j'ai l'impression qu'on impose aux plus jeunes le culte de l'adolescence et celui de l'apparence au lieu de les faire s'évader dans des univers qui sont rassurants et, surtout, adaptés à leur âge.